Pour soutenir le bilinguisme, il faut soutenir et valoriser la langue parlée en famille !
De nombreux chemins mènent au bilinguisme. Evidemment le chemin le plus connu, ce sont des enfants qui grandissent dans des familles où un parent parle une langue et l’autre parent parle une autre langue. Ou bien une famille où les deux parents parlent une langue autre que celle de l’environnement.
Mais on peut également devenir bilingue à l’école, c’est-à-dire grandir avec une langue à la maison (par exemple l’arabe ou le turc), et puis ensuite l’enfant va à l’école maternelle à l’âge de 3 ans et il va apprendre en français. C’est une autre façon de devenir bilingue grâce à ce que l’on appelle « l’éducation bilingue » ou bien éducation monolingue dans une langue à l’école et les parents qui continuent de parler leur langue à la maison.
Evidemment le bilinguisme en famille va demander un certain investissement de la part des parents puisqu’on vit toujours dans une société où une langue est dominante par rapport à l’autre.
Donc la langue non-dominante ou la langue de la famille a besoin de beaucoup de soutiens ou beaucoup d’inputs langagiers, c’est-à-dire qu’il faut beaucoup parler à l’enfant, il faut lire à l’enfant. Beaucoup de parents ont des stratégies, comme la stratégie « une personne – une langue », ou bien « un lieu – une langue ».
Il faut savoir malgré tout que développer le bilinguisme au sein de la famille demande beaucoup d’investissement de la part des parents. Il faut une forme d’engagement, il faut lire des livres aux enfants, par exemple, et les placer dans un environnement où ils vont beaucoup entendre la langue qui n’est pas la langue dominante de l’environnement.
Merci à Christine Hélot, professeur des universités à Strasbourg, ESPE Alsace
Housna
4 juin 2020 at 19 h 08 minBravo ! C’est très intéressant et important d’apprendre, le bilinguisme !
Coliglote
5 juin 2020 at 10 h 30 minOui c’est vraiment une grande richesse le bilinguisme, sans aucun doute !